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Les centres de placement immédiat dans la ligne de mire du SNPES-PJJ

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A l'appel du Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée de la protection judiciaire de la jeunesse (SNPES-PJJ)   (1), les professionnels de la PJJ étaient e n grève, le 11 mai. A travers cette journée d'action, marquée notamment, en région parisienne, par l'occupation symbolique du foyer de Maisons-Alfort (Seine-et-Marne) que l'administration souhaite transformer en centre de placement immédiat  (CPI), ils ont dénoncé, à l'instar de leurs collègues de l'UNSA-PJJ-FEN (2), « les orientations du gouvernement qui remettent en cause [leurs] missions éducatives »   (3).

La généralisation du temps réel, la mise en place des unités à encadrement éducatif renforcé, la banalisation des mesures de probation et, dernièrement, la création des CPI représentent en effet, pour le syndicat, « une dérive de plus en plus sécuritaire ». Les CPI et les centres éducatifs renforcés seront-ils la colonne vertébrale de la PJJ de demain, s'interroge-t-il ?Et de dénoncer des créations de postes qui ne concerneraient que ces structures, venant dépouiller des foyers qui fonctionnent déjà en sous-effectif « avec des personnels sous-payés ». D'autant, selon le syndicat, que le recours annoncé à 600 emplois-jeunes, comporte « le risque réel de substitution aux emplois de titulaires ».

Notes

(1)  SNPES-PJJ : 34, rue de l'Arbre-Sec - 75001 Paris - Tél. 01 42 60 11 49.

(2)  Voir ASH n° 2112 du 26-03-99.

(3)  Voir ASH n° 2110 du 12-03-99.

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