Deux des quatre fédérations de syndicats de salariés, la CFE-CGC et la CFTC Santé-sociaux, ont signé, le 26 avril, l'avenant « cadres » à la convention collective du 15 mars 1966. Un accord, commente-t-on à la CFE-CGC, qui « prévoit enfin le reclassement des cadres et met ainsi fin aux aberrations que l'on observait dans les grilles hiérarchiques ». Il contient également des « avancées importantes en matière de reconnaissance de l'astreinte et en matière de durée du travail, puisque les directeurs et directeurs adjoints d'établissement sont intégrés dans la durée collective de travail. » Même son de cloche du côté de la CFTC Santé-sociaux où l'on s'estime « globalement satisfait » d'un texte qui débloque enfin la question du reclassement. Quant à l'UFAS-CGT, elle exprime une « opinion très favorable » sur cet avenant qui a fait l'objet « de discussions très ouvertes », précise-t-elle. Mais ne fera connaître sa décision définitive sur sa signature que la semaine prochaine.
En revanche, la CFDT Santé-sociaux a fait savoir qu'elle ne ratifiera pas l'accord. En effet, explique-t-elle, « si les fonctions de directeurs y sont définies, celles des cadres intermédiaires, des chefs de service ne le sont pas. Ce qui pose un problème au moment de savoir, qui, selon l'accord, est soumis ou non à l'horaire collectif de travail. » Du côté de la FNAS-FO, on indique pareillement le refus de signer un accord qui « entérine une revalorisation très sensible des cadres au moment même où les accords de RTT prévoient de geler les autres salaires ».
Rappelons que, pour être applicable, cet avenant doit maintenant obtenir l'agrément du ministère de l'Emploi et de la Solidarité.