C'est le 6 avril qu'ont repris les négociations sur la réduction du temps de travail dans la branche de l'aide à domicile, l'objectif étant d'aboutir à une signature le 19 mai. La Fédération nationale pour l'aide aux mères et aux familles à domicile se réjouit, « au nom des organismes de travailleuses familiales », que les spécificités de l'emploi et de l'organisation du travail définies dans la convention collective de 1970 soient prises en compte, comme elle l'avait demandé (1). Cette négociation doit permettre de trouver « une issue acceptable à la situation actuelle découlant de la dénonciation des articles 16 et 29 » sur le temps de travail effectif de cette convention collective, affirme de son côté la Fédération nationale des associations de l'aide familiale populaire/Confédération syndicale des familles.
Si elle est également satisfaite que le projet d'accord remis par les fédérations employeurs reprenne des propositions qu'elle avait élaborées, la CFDT Santé-sociaux souligne néanmoins que des points de désaccord impor- tants subsistent. Ils portent notamment sur la mise en œuvre locale de l'accord, la réaffectation des heures libérées par la réduction du temps de travail aux salariés à temps partiel et la rémunération. Points qui devaient d'ailleurs être discutés, le 14 avril, lors d'une nouvelle séance de négociation.
(1) Voir ASH n° 2112 du 26-03-99.