Tous les syndicats, à l'exception de la CGT, et le patronat vont « procéder ensemble à un examen du système français de prévention des risques professionnels sur le lieu de travail de manière à rechercher et proposer [...] les adaptations » rendues nécessaires par les évolutions du monde du travail : tertiarisation du travail, accroissement du taux d'activité des femmes, développement du travail intérimaire, à durée déterminée ou à temps partiel, vieillissement de la population active...
Dans une déclaration commune remise le 25 février à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, lors de la réunion du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels (1), ces organisations annoncent qu'elles se rencontreront « prochainement à cet effet ». Une déclaration dont Martine Aubry « s'est réjouie », indique un communiqué du ministère. Lequel ajoute que « les progrès de la prévention devant d'abord se traduire sur le terrain de l'entreprise, il est essentiel que les partenaires sociaux marquent, par leurs travaux, leur volonté d'agir dans ce domaine ».
(1) Voir ASH n° 2108 du 26-02-99.