Dans le cadre de la politique de relance des zones d'éducation prioritaire (ZEP), les orientations principales du contrat de réussite viennent d'être arrêtées par la ministre déléguée à l'enseignement scolaire.
Le contrat de réussite s'inscrit dans un réseau d'éducation prioritaire il permet de recentrer l'éducation sur les apprentissages, l'acquisition de savoirs et, notamment, la maîtrise de la langue. Rappelons que ce réseau regroupe des établissements et des écoles qui se situent dans des secteurs défavorisés en raison de leur environnement social, économique et culturel (1). Il rend possible, ajoute Ségolène Royal, la division des « trop grandes » ZEP, et assouplit l'effet de zone en intégrant des écoles et des collèges qui ont besoin de cette dynamique.
Les orientations majeures retenues pour le contrat de réussite sont les suivantes :
assurer la maîtrise de la lecture et des langages, l'inégalité dans la maîtrise du langage étant l'un des facteurs les plus importants de l'inégalité des chances
assurer le soutien des élèves les plus fragiles et lutter contre l'échec scolaire, notamment en améliorant le repérage des difficultés dès le début de la scolarité
renforcer l'éducation à la citoyenneté et à la morale civique. La vie de l'école devra permettre, en particulier, de renforcer la lutte contre la violence sous toutes ses formes. Par ailleurs, la prévention des conduites à risques sera améliorée par la généralisation du comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté dans les établissements scolaires du second degré. En outre, des chartes des droits et devoirs devront être élaborées dans tous les lycées et collèges
ouvrir l'école sur le quartier. A ce titre, dans le domaine de la santé, une visite médicale systématique à la fin de la scolarité primaire va être progressivement mise en place dans les réseaux d'éducation prioritaire. Par ailleurs, le nombre de classes-relais, qui constituent un mode de socialisation et de rescolarisation pour les élèves de collège, va augmenter sur deux ans, affirme encore la circulaire.
(1) Voir ASH n° 2082 du 28-08-98.