A l'heure de la contraception et de l'allongement des études, la survenue d'une grossesse à l'adolescence « suscite généralement inquiétude et incompréhension ». Car si le phénomène n'est pas inédit en soi, il tend, du fait de l'évolution culturelle et sociale, à devenir « un problème social nouveau », écrit Charlotte Levan, ingénieur d'études dans le dernier numéro de Vie social e (1). Laquelle tente de percevoir les maternités précoces au-delà de la simple analyse en termes de défaut de contraception ou de processus psychologiques. Outre cette réflexion critique, la revue se fait l'écho des pratiques de terrain menées auprès des adolescentes concernées et d'une étude réalisée auprès des jeunes mères à l'île de la Réunion.
(1) « Maternités adolescentes et maternités socialement précoces » - Vie sociale n° 6 - CEDIAS - Musée social : 5, rue Las-Cases - 75007 Paris - Tél. 01 45 51 66 10 - 75 F.