Le 16 décembre, la séance de négociation sur la réduction du temps de travail entre les partenaires sociaux relevant de la convention collective de 1951 a été interrompue par la manifestation organisée par l'Union fédérale santé privée (UFSP) -CGT, l'UFAS-CGT et le syndicat Sud-CRC Santé-sociaux. Lors de cette réunion, la FEHAP devait proposer aux syndicats un accord sur la base de 35 heures hebdomadaires payées 38 heures et demie. « Aller plus loin mettrait en difficulté les établissements sur le plan financier, ce qui aurait des conséquences sur l'emploi », explique Georges Riffard, directeur général de la FEHAP, sou- lignant que les pouvoirs publics excluent actuellement tout engagement financier supplémentaire aux aides générales prévues par la loi Aubry. Des propositions jugées toutefois « i nacceptables » par l'UFAS et l'UFSP-CGT et la CFDT Santé-sociaux (1). Dans une déclaration en forme « d'avertissement », cette dernière rappelle sa volonté de créer « un maximum d'emplois pérennes » et de parvenir à un accord visant tous les personnels (cadres, temps partiels, salariés de nuit, assistantes maternelles) et n'entraînant ni baisse de salaire, ni remise en cause de certaines dispositions conventionnelles. « Nous attendons des réponses précises et un calendrier d'engagement serré », affirme la fédération avant la prochaine réunion de négocia- tion, fixée au 6 janvier.
(1) Ainsi que par la FNAS-FO - Voir ASH n° 2098 du 18-12-98.