Dans une déclaration du 10 décembre, le bureau de l'Association nationale des communautés éducatives (ANCE) (1) considère que la loi sur la réduction du temps de travail « s'entend comme une démarche de solidarité envers tous ceux qui aujourd'hui sont privés d'emploi ». Laquelle prend un « relief particulier » dans un secteur interpellé également par le projet de réforme de la loi de 1975 sur les institutions sociales et médico-sociales qui « vise à mettre la personne au centre du dispositif ». Si elle est d'accord avec ces principes, l'ANCE estime néanmoins que « la réduction du temps de travail ne peut pas et ne doit pas se faire par une dégradation des conditions d'accueil des personnes ou une diminution de la qualité des services » . Les missions de service public assumées par les acteurs du champ social et médico-social supposent que l'Etat et les collectivités territoriales « ne restent pas passifs et en attente des résultats des négociations », affirme-t-elle. Et l'association demande « un engagement politique fort » sur les moyens garantissant, au-delà des cinq ans prévus, la pérennité du financement des emplois créés, le maintien des taux d'encadrement correspondant aux besoins et les niveaux de qualification des personnels.
(1) ANCE : 145, boulevard de Magenta - 75010 Paris - Tél. 01 44 63 51 15.