Le 8 décembre, Claude Bartolone, ministre délégué à la ville, et Christian Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, ont signé une convention avec La Poste, pour une durée de trois ans, à compter du 1er janvier 1999. Une commission de suivi composée de la délégation interministérielle à la ville, de la direction générale de l'industrie et de La Poste étant chargée d'évaluer chaque année les actions accomplies.
C'est ainsi qu'afin d'assurer « un service d'égale qualité à tous les publics », La Poste va intensifier « sa politique d'adaptation aux besoins des habitants des quartiers en difficulté ». Elle s'engage notamment à ce que 10 % au moins des créations de bureaux soient réalisées dans les sites prioritaires de la politique de la ville et à prévoir une solution de remplacement en cas de suppression d'implantation. Par ailleurs, son programme destiné à réhabiliter ou à mettre en place des guichets dans les quartiers en difficulté sera porté à 20 millions de francs par an. Quant à l'Etat, il cofinancera des projets locaux d'amélioration et d'animation des services publics inscrits dans des contrats de ville et impliquant notamment La Poste.
De plus, celle-ci poursuivra sa politique de recrutement et de formation des emplois-jeunes, en particulier dans les quartiers en difficulté. Dans le cadre d'une deuxième vague de recrutement, elle se fixe ainsi un objectif minimal de 20 % d'embauches au profit des zones sensibles. En outre, elle s'engage à développer des actions de formation spécifiques destinées aux agents exerçant dans les bureaux concernés par la politique de la ville. Enfin, elle sera associée au dispositif des fonds de participation des habitants (1).
(1) Voir ASH n° 2096 du 4-12-98.