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Le délégué interministériel à la famille présente ses axes de travail

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Nommé fin juillet, dans la foulée de la dernière conférence de la famille (1), Pierre-Louis Rémy, le nouveau délégué interministériel à la famille, a présenté, le 26 novembre dernier, ses objectifs et ses axes de travail pour 1999.

Trois objectifs sous-tendent l'action de cette délégation qui « a l'ambition de faire un travail de fourmi » et entend bien « profiter de son caractère interministériel » pour apporter des solutions aux familles.

Au titre du suivi des mesures annoncées le 12 juin dernier, la délégation va notamment développer les « réseaux d'écoute et d'appui aux familles », destinés à permettre aux parents d'assumer pleinement leur rôle éducatif. L'Etat y consacrera 63 millions de francs inscrits au budget 1999 et la CNAF 100 millions prélevés sur ses crédits d'action sociale. Indiquant qu'il fallait conforter les structures existantes (lieux d'accueil parents-enfants type « maisons vertes », relais parentaux, consultations familiales...), Pierre-Louis Rémy souhaite « capitaliser les savoir-faire » pour alimenter un comité de pilotage national et « construire un système d'animation partagée » qui ne repose pas uniquement sur des professionnels du travail social. Un cahier des charges va être défini avec tous ceux qui sont parties prenantes (DAS, DIV, CNAF, UNAF, CSF, Familles rurales, centres sociaux, représentants d'associations locales notamment) et des rencontres nationales sur l'aide à la parentalité seront organisées l'an prochain. Parmi les objectifs de la délégation, figurent également un raffermissement des liens entre la famille et l'école, la simplification des aides au logement ainsi qu'un appui à la solidarité entre les générations.

Les deux thèmes principaux de la prochaine conférence de la famille, pour lesquels la délégation doit faire des propositions au printemps prochain, concernent la conciliation entre la vie familiale et la vie professionnelle et les jeunes adultes. Sur le premier sujet, s'inspirant des propositions du rapport Hespel-Thierry (2), la délégation proposera des mesures propres à favoriser le développement de l'accueil, avec le triple souci « de l'efficacité, de la qualité et de l'équité ». Par ailleurs, Michèle André, ancienne secrétaire d'Etat aux droits des femmes et auteur d'un des rapports préparatoires à la conférence du 12 juin, s'est vu confier le pilotage d'expériences départementales associant parents et structures d'éducation populaire autour « des rythmes de l'enfant scolarisé », suite à la récente mise en place des contrats temps libre et des contrats éducatifs locaux (3). Mais surtout, pour le délégué interministériel, la conciliation vie familiale et vie professionnelle « est un des moyens de donner du sens à la réduction du temps de travail », les négociations en cours devant être l'occasion, selon lui, de mieux prendre en compte la compatibilité des temps familiaux et professionnels. S'agissant des jeunes adultes, Pierre-Louis Rémy a écarté « les fausses bonnes solutions », comme le RMI-jeunes ou la prolongation des allocations familiales après 20 ans, se montrant, au contraire, favorable à « l'autonomie » et recherchant des solutions visant à répondre effectivement aux besoins des jeunes (logement, insertion professionnelle, transports, santé).

Notes

(1)  Voir ASH n° 2081 du 21-08-98.

(2)  Voir ASH n° 2090 du 23-10-98.

(3)  Voir ASH n° 2073 du 29-05-98.

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