A l'appel du Syndicat des psychiatres français (SPF) (1), les psychiatres publics, libéraux ou exerçant en milieu associatif, devaient faire grève, le 2 décembre. A l'instar d'autres organisations ou associations de cette profession (2), le SPF dénonce en effet « les choix actuels de santé publique qui mettent en danger la santé quotidienne de la population », rappelant que presque un quart de cette dernière « est, a été ou sera touchée par des manifestations de souffrance psychique, sinon de maladie mentale avérée ». Or, ils estiment que les 13 000 psychiatres « n'arrivent que difficilement à répondre à l'augmentation de la demande et des besoins » et que « la démédicalisation du secteur médico-social » ainsi que « la non-revalorisation de leur statut » en secteur hospitalier, compromet l'accomplissement de leur mission.
(1) Syndicat des psychiatres français : 147, rue Saint-Martin - 75003 Paris - Tél. 01 42 71 41 11.
(2) Voir ASH n° 2079 du 10-07-98.