Le comité interministériel des villes du 30 juin dernier a souligné que la mise en œuvre d'opérations de renouvellement urbain (constructions nouvelles, réhabilitations lourdes, démolitions...) était nécessaire dans de nombreux quartiers dévalorisés pour permettre une amélioration significative du cadre de vie des habitants et mettre en place les conditions d'une meilleure mixité urbaine et sociale (1). Considérant qu'il s'agit « d'un enjeu essentiel pour l'avenir des villes », l'Etat entend soutenir une telle démarche lorsqu'elle s'inscrive « dans le cadre d'une démarche de projet urbain et de développement économique et social prenant en compte de façon prioritaire les besoins des habitants », soulignent le secrétaire d'Etat au logement et le ministre délégué à la ville dans une circulaire conjointe. Laquelle traite des opérations de démolition et de changement d'usage des logements locatifs sociaux. Etant précisé, en revanche, que des opérations « qui auraient pour objectif le rejet de certaines catégories de familles ou de personnes ne pourront en aucun cas être appuyées par l'Etat ou bénéficier d'autorisations de sa part lorsque celles-ci sont nécessaires ».
(1) Voir ASH n° 2078 du 3-07-98.