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Jean-Claude Boulard présente son rapport d'information sur les emplois-jeunes

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« Il est rare qu'au bout d'un an une loi connaisse un tel niveau d'application », estime Jean-Claude Boulard dans son rapport d'étape sur les emplois-jeunes. Un rapport présenté successivement, les 16 et 18 novembre, à la ministre de l'Emploi et de la Solidarité et à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale.

Selon le député  (PS) de la Sarthe, au 31 octobre, les conventions signées prévoyaient la création de 143 500 emplois-jeunes (75 000 dans les associations et les collectivités locales, 60 000 à l'Education nationale et 8 250 dans la police) et 101 000 jeunes étaient effectivement embauchés. Une montée en charge progressive justifiée par le « souci de qualité », explique le rapporteur. Lequel se félicite au passage de la mise en place de cofinancements avec les régions et les départements ou encore de la bonne perception par les jeunes de cette formule « qui tranche avec la précarité des dispositifs antérieurs ». Mais ce diagnostic positif n'est pas exclusif de remarques et Jean-Claude Boulard fait 24 propositions pour la poursuite du plan.

Première d'entre elle, adapter l'exigence de pérennisation. En effet, explique le parlementaire, les associations et les petites et moyennes collectivités locales peuvent jouer un rôle essentiel dans le portage de la deuxième vague d'emplois-jeunes sous réserve que ne soient pas exigées, dès la création de ces emplois, toutes les garanties de pérennisation au terme des cinq ans. Par ailleurs, notant que les emplois créés « correspondent à des emplois supplémentaires plus qu'à de nouveaux emplois », le rapport souligne qu'il faut « éviter les effets de substitution » en s'appuyant sur les nouveaux services. Il faudrait aussi, poursuit-il, renforcer les efforts en faveur des jeunes non ou faiblement qualifiés, notamment en développant des emplois liés à l'environnement et à la gestion des espaces naturels, et des jeunes âgés de 26 à 30 ans sans indemnité de chômage. Quant aux délais d'instruction des dossiers, ils devraient être raccourcis pour s'établir à deux mois en moyenne  en contrepartie, les porteurs de projet seraient tenus d'accélérer leur mise en œuvre. Jean-Claude Boulard souhaite également que la place des emplois-jeunes dans les domaines sanitaires, de la formation et des missions locales soit précisée. Et que certains refus d'emplois-jeunes aux associations intermédiaires soient réexaminés, ces refus n'étant pas fondés lorsque ces emplois ont pour objet d'aider les associations dans leur mission d'animation, affirme-t-il.

Régler la question de l'affiliation à l'Assedic, renforcer la place des quartiers en difficulté et des zones sensibles, mieux articuler le rôle des emplois-jeunes en milieu scolaire et périscolaire, étendre la formule des adjoints de sécurité aux zones suburbaines relevant de la gendarmerie ou encore assurer une plus grande égalité entre les jeunes lors des recrutements figurent parmi les autres propositions du rapport.

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