Les contrats temps libre, officiellement créés en mars 1998, visent à développer en partenariat avec les communes une politique globale et concertée d'aide aux loisirs et aux vacances des jeunes. Dispositif nouveau, les premiers devraient être signés dès cette semaine, indique-t-on à la CNAF.
Constatant qu'environ 30 % des enfants de 6 à 12 ans ne pratiquent aucune activité extra-scolaire durant l'année, les caisses d'allocations familiales ont décidé de renforcer leurs interventions en matière de temps libre et de loisirs des jeunes. « Il s'agit d'un enjeu éducatif et social », précise la CNAF. Outil de développement local pour les communes, le contrat temps libre doit les aider à renforcer une politique globale en faveur des loisirs et des vacances des enfants et adolescents âgés de 6 à 16 ans, par un apport financier des caisses. Par le biais de schémas de développement pluriannuels, elles prendront en charge de 50 à 70 % des nouvelles dépenses consacrées à ce secteur. Le budget supplémentaire consacré à ces contrats est actuellement estimé à près de 400 millions de francs en année pleine en l'an 2000, ce qui permettrait d'accueillir environ un million d'enfants et adolescents supplémentaires dans les centres de loisirs sans hébergement et les centres collectifs de vacances.
Complémentaire du contrat éducatif local (1), le contrat temps libre veut répondre à plusieurs objectifs :
permettre aux parents de mieux concilier vie professionnelle et familiale
contribuer à l'épanouissement de l'enfant et à son intégration dans la société
favoriser l'insertion des jeunes issus de familles défavorisées qui n'ont pas accès aux loisirs en leur proposant des activités attractives, proches de leur domicile et accessibles financièrement.
(1) Voir ASH n° 2080 du 17-07-98.