« Il ne peut y avoir de réduction du temps de travail sans pérennité dans les aides de l'Etat, sous peine de licencier, au bout de deux ans, les salariés nouvellement embauchés », prévient la CFDT Santé-sociaux qui réagit ainsi aux propos tenus, le 13 novembre, par Pierre Gauthier, directeur de l'action sociale, lors du colloque organisé par l'Uniopss sur les 35 heures. « Il a annoncé qu'il n'y avait, à ce jour, pas de financement prévu pour réduire le temps de travail dans les établissements associatifs, sanitaires et sociaux, au-delà des aides de la loi », s'irrite en effet l'organisation syndicale.
Celle-ci entend néanmoins aller au bout des négociations de branches mais annonce qu'elle « mobilisera massivement les salariés de l'associatif sanitaire et social » si le gouvernement « refuse de prendre ses responsabilités ». Et elle indique qu'elle prendra une décision à ce sujet lors de son bureau fédéral du 18 décembre.