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Moindre croissance de l'apprentissage mais forte augmentation des contrats d'adaptation en 1997

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Les différents types de contrats de formation en alternance (d'apprentissage, de qualification, d'orientation et d'adaptation) ont toujours le vent en poupe. Ils ont en effet progressé de 9 %, ce qui représente 372 000 nouveaux contrats signés en 1997, selon une étude du ministère de l'Emploi et de la Solidarité (1). Cette croissance globale confirme la tendance enregistrée depuis cinq ans et a été particulièrement forte pour les contrats d'adaptation (+ 25 %) et d'orientation (+ 45 %), après une baisse en 1996 (2). Elle est relativement moins marquée pour les contrats d'apprentissage (+ 7 %).

Ces derniers, qui constituent souvent « une prolongation directe de la formation initiale », préparent des jeunes, qui ont en majorité 18 ans au plus (62,7 %), à un diplôme professionnel de niveau V, CAP ou BEP, dans 74 % des cas. Six secteurs d'activité regroupent encore, à eux seuls, 68 % des contrats d'apprentissage. Mais, souligne l'étude, « le développement se poursuit dans des secteurs d'accueil non traditionnels  », comme les services d'éducation et de santé, et surtout en direction des femmes. Enfin, deux phénomènes nouveaux émergent : de plus en plus de jeunes enchaînent plusieurs contrats, dans le souci « d'accéder à des diplômes de niveau supérieur », et « davantage d'apprentis suivent des formations autres que celles liées aux principaux métiers de l'entreprise d'accueil  ».

Les contrats de qualification et d'adaptation bénéficient à une catégorie de jeunes différente : environ 90 % ont plus de 18 ans et ils sont plus souvent actifs. Surtout, ils concernent des jeunes de plus en plus diplômés, 57,3 % d'entre eux ayant au moins le bac (contre 53,3 %en 1995), constate l'enquête. Mais cette élévation du niveau de formation «   ne s'accompagne pas toujours d'une évolution comparable vers des emplois plus qualifiés », précisent les chercheurs, la nature des emplois occupés restant inchangée :employés  (40 %), professions intermédiaires  (28 %) et ouvriers qualifiés  (20 %). L'étude s'inquiète également du fait qu'une part croissante de contrats de qualification  (44 %) ne prépare pas à un diplôme ou titre homologué, et cela particulièrement pour les jeunes de niveau V et VI. Quant aux contrats d'adaptation, ils évoluent «  vers une plus grande sélectivité qui s'exerce principalement au détriment des jeunes les moins formés ». Sachant que, comme pour l'apprentissage, les contrats de qualification et d'adaptation s'ouvrent nettement aux femmes et au secteur tertiaire.

Notes

(1)  DARES, Premières synthèses n° 44-1 - Octobre 1998.

(2)  Voir ASH n° 2034 du 29-08-97.

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