Une circulaire interministérielle du 5 novembre dernier présente les lignes directrices de la journée des droits de l'Homme à l'école, qui aura lieu le 10 décembre prochain, en commémoration du cinquantenaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1948.
L'administration souhaite que « la journée du 10 décembre 1998 donne lieu, dans tous les établissements scolaires, à un véritable travail en commun, en prenant largement appui sur les initiatives citoyennes ». A ce titre, « débattre des droits des femmes, des discriminations ou des exclusions dont elles sont frappées [...] est, plus que jamais, une démarche à privilégier ».
La circulaire insiste sur la mobilisation de l'ensemble des acteurs : services des différents ministères (police, gendarmerie, justice, affaires sanitaires et sociales, droits des femmes), établissements publics (Fonds d'action sociale) et associations, chacun à des titres différents, œuvrant pour la défense des droits de l'Homme. La police nationale, tout particulièrement sollicitée à cette occasion, aura pour mission d'expliquer aux élèves que « la liberté s'exerce dans le cadre des lois en vigueur [et que] la sûreté, qui est une des missions principales des policiers, représente l'une des premières libertés individuelles ». Les référents « police-jeunes », interlocuteurs privilégiés des chefs d'établissements et des jeunes pourront être utilement sollicités, est-il encore précisé.