Près d'un an après le début du mouvement des chômeurs et précaires de 1997, de nouvelles manifestations et occupations de locaux ont eu lieu, le 2 novembre, notamment à Paris, Caen, Grenoble et Marseille, à l'appel d'AC!, du MNCP et de l'APEIS. Estimant que « les problèmes sont toujours là », les trois organisations avaient en effet lancé un appel à la mobilisation pour le début de chaque mois (1). Elles demandent une fois encore une augmentation de 1 500 F de tous les minima sociaux, l'ouverture du RMI aux jeunes de moins de 25 ans et la réduction du temps de travail « sans flexibilité et avec embauches ».
Concernant le RMI pour les jeunes, les responsables des associations membres du MNCP (2) avaient déjà décidé, le 23 octobre, de lancer une campagne intitulée « RAM la galère », le 1er décembre, à l'occasion du Xe anniversaire de la création du RMI. Ils entendent ainsi réclamer, à nouveau, l'instauration d'un « revenu d'autonomie et de mobilité » en faveur des 18-25 ans (3).
Par ailleurs, le mouvement compte installer « 1 000 délégués d'ici à décembre-janvier » au sein des comités de liaison institués, dans le cadre de la loi contre les exclusions, auprès des services locaux de l'ANPE et de l'AFPA (4). Hubert Constancias, président de l'organisation, souhaite d'ailleurs que l'Etat donne aux associations membres du MNCP des « moyens de financement » afin d' « assurer leurs responsabilités » en la matière. Enfin, le MNCP prévoit d'organiser une « journée de la citoyenneté » , le 10 décembre , dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée par les Nations unies.
(1) Voir ASH n° 2086 du 25-09-98.
(2) MNCP : 17, rue de Lancry - 75010 Paris - Tél. 01 40 03 90 66.
(3) Voir ASH n° 2062 du 13-03-98.
(4) Voir ASH n° 2090 du 23-10-98.