Dans l'histoire, soumettre son enfant à divers traitements qualifiés aujourd'hui de maltraitants, était reconnu comme une « bienveillance » destinée à transformer le jeune « sauvage » en être civilisé. S'il y a violence, celle-ci n'est pas toujours exercée avec une volonté de nuire, l'adulte pouvant avoir le sentiment d'agir dans l'intérêt de l'enfant. Qu'est-ce que bien traiter ? Le regard des professionnels sur « les bons ou mauvais parents » n'est-il pas piégé par leurs références culturelles, les normes dominantes de la société ou leurs craintes d'être accusés de non-assistance à personne en danger ?Dérangeantes parce qu'elles remettent en cause l'approche dominante de la maltraitance, ces questions ont pourtant réuni les médecins de la protection maternelle et infantile, les 28 et 29 novembre 1997, lors de leur 23e colloque.
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