Le 22 octobre, l'Union nationale aide à domicile en milieu rural (ADMR) (1) a dénoncé à nouveau « l'empilement de dispositifs sans cohérence » et formulé plusieurs pistes pour « p réserver une logique sociale » dans le secteur des services aux personnes. Elle propose ainsi un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, afin de permettre aux associations de bénéficier des mêmes exonérations de charges sociales patronales et fiscales que les personnes de plus de 70 ans ou les familles dans le cadre de l'allocation de garde d'enfant à domicile et de l'aide à la famille pour l'emploi d'une assistante maternelle agréée.
En outre, l'organisation réclame la création d'une convention collective unique dans le secteur des services aux personnes afin de favoriser la mise en place d'une « filière professionnelle des interventions les plus simples aux plus complexes » (2).
Enfin, déplorant que les dispositifs d'autorisation d'habilitation prévus par la loi de 1975 sur les institutions sociales et médico-sociales ne concernent pas les services d'aide à domicile, l'ADMR souhaite que ces derniers, lorsqu'ils interviennent auprès de personnes fragilisées, soient pris en compte dans le cadre de la réforme de ce texte.
(1) ADMR : 184 A, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 44 65 55 55.
(2) Dans le droit fil notamment des propositions du contrat d'études prospectives - Voir ASH n° 2086 du 25-09-98.