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Plaidoyer pour une éducation réellement partagée, après le divorce

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« La justice ne reconnaît pas, pour l'enfant, l'existence de deux foyers distincts après la séparation », déplore Louis Poriault, assistant de service social dans les Deux-Sèvres (1), dans une lettre adressée aux ASH après la parution de l'article : « Parents déchirés, enfants écartelés »   (2). En effet, explique-t-il, en France, « la répartition de la charge financière de l'enfant se fait toujours sur un seul foyer ». Ainsi, « dans le calcul d'une pension alimentaire, les juges ne prennent pas en compte les besoins alimentaires, éducatifs et de loisirs dans le foyer où l'enfant vivra moins souvent ». Ce qui « est catastrophique pour les demandeurs d'emploi et les [personnes de] milieux modestes », constate l'assistant social, dans la mesure où ceux-ci « n'ont plus de quoi accueillir l'enfant, plus rien à lui offrir et doivent y renoncer », qu'il s'agisse du père ou de la mère. Même chose en ce qui concerne les prestations familiales, poursuit-il, domaine où, là aussi, « les besoins de l'enfant ne sont pas reconnus dans ses deux foyers ». Ainsi, pour Louis Poriault, les législations sur le divorce « aurait dû protéger l'enfant en mettant ou en laissant à la disposition de celui-ci, les moyens de son éducation dans ses deux foyers maternel et paternel, proportionnellement au temps qu'il y passe ».

Notes

(1)  Louis Poriault : 7, rue Jean-Jaurès - 79400 Saint-Maixent-l'Ecole.

(2)  Voir ASH n° 2078, du 3-07-98.

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