Les correspondants de nuit à l'écoute des cités

« Les correspondants de nuit sont de nouveaux acteurs, ils interviennent sur un champ différent qui jusqu'ici n'a pas été exploré :une présence “déambulatoire” nocturne. Cette nouvelle pratique ne doit pas être opposée à l'action des travailleurs sociaux », nous demandent de préciser, « au nom du travail de partenariat quotidien », Eric Gutknecht (DSU) et Maurice Manceau (Régie ACTIF)   (1), à la suite de notre article sur les correspondants de nuit de Cholet (2). «  Si actuellement, seuls les correspondants sont présents régulièrement la nuit sur le quartier, cela ne signifie pas que les acteurs sociaux ne sont pas investis [...] », poursuivent-ils. Ne souhaitant pas « laisser s'installer une polémique qui n'a pas lieu d'être sur “l'abandon” du terrain par tels ou tels professionnels ou dispositifs, ils soulignent que le travail des acteurs sociaux est suffisamment difficile, exposé et fragile pour laisser planer le doute sur la qualité de l'engagement de chacun [...] ».

Une polémique que nous ne souhaitions pas, pour notre part, engager, même si celle-ci semble s'être développée. Tout reportage journalistique implique un point de vue et un éclairage et ne peut rendre compte de manière exhaustive de plusieurs heures d'entretiens. Nous maintenons néanmoins avoir, dans cet esprit, rapporté fidèlement les propos de MM. Gutknecht et Manceau.