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Droit de réponse de l'ALEFPA

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Suite à l'article sur le licenciement de trois travailleurs sociaux par la communauté Guy-Debeyre, en Haute-Marne, paru dans les ASH numéro 2086 du 25-09-98, , l'association employeur, l'ALEFPA, nous fait parvenir le droit de réponse suivant en vertu de l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881 :

« L'ALEFPA a pris connaissance de l'article paru dans Actualités sociales hebdomadaires nº 2086 du 25 septembre 1998. L'ALEFPA n'entend pas faire de commentaires particuliers en raison du délibéré du conseil de prud'hommes fixé au 17 novembre 1998. Néanmoins, il convient de rappeler que les salariées licenciées de la Communauté Guy-Debeyre à Perrancey ont pu saisir la justice et exercer leur liberté de dénonciation. En effet, en 1995, une procédure pénale a été mise en place et a débouché sur des condamnations. La mise en examen du Directeur de l'établissement a abouti à un non-lieu, ce qui l'a totalement mis hors de cause. La position adoptée par ce directeur et l'analyse qui en a été faite par l'autorité judiciaire, démontrent qu'aucune faute n'a été commise. L'attitude de ce directeur face aux événements est tout aussi respectable que la décision prise à l'époque par les trois travailleurs sociaux. Les événements plus récents de 1997 ont révélé à nouveau la liberté dont disposaient les travail- leurs sociaux au sein de l'ALEFPA, puisqu'elles ont saisi les autorités administratives et judiciaires sans être inquiétées. Les services du ministère de la Justice ont, dans un rapport circonstancié, considéré que ces événements avaient été traités normalement dans le cadre d'une gestion éducative tout à fait régulière. Les travailleurs sociaux de Perrancey, contrairement à l'opinion majoritairement exprimée de leurs collègues, ont cru pouvoir étendre leur liberté de dénonciation à la possibilité de cesser le travail, sans le moindre préavis et sans se mettre en grève. Aujourd'hui, sous couvert de revendications syndicales, ces travailleurs sociaux tentent, avec le renfort de l'opinion publique dont l'information a été orientée, de soutenir qu'elles ont été licenciées pour avoir dénoncé des faits qu'elles considéraient comme contraires à la loi. L'amalgame entre l'obligation de dénoncer et le licenciement qui pourrait en être la conséquence, ne concerne pas l'ALEFPA. Les circonstances du licenciement des trois travailleurs sociaux de Perrancey sont en aucun rapport avec les situations qui justifieraient l'intervention de M. Jean-Claude Daniel, député, et celle de Mme Allaire, préfet de Haute-Marne. Le président de l'ALEFPA, Fernand Varlet. »

Le droit de réponse de l'ALEFPA appelle plusieurs précisions de notre part. En effet, lors de la rédaction de notre article, le 21 septembre, nous avions pris soin de contacter la direction générale de l'association afin de connaître sa version des faits. Celle-ci, nous invitant fermement à la plus grande prudence, avait confirmé le motif du licenciement, mais n'avait pas souhaité faire davantage de commentaires dans l'attente de la décision du conseil des prud'hommes. Pourtant, dès le jeudi 24 septembre, l'ALEFPA nous informait qu'elle nous adressait un premier droit de réponse, sans même avoir eu connaissance du contenu de l'article (les ASH ne parviennent que le vendredi à leurs lecteurs). Ce procédé étant en contradiction avec les règles formelles du droit de réponse, nous avions alors fait part de notre étonnement à la direction générale de l'ALEFPA qui avait renoncé à son droit de réponse. A la demande de l'association, nous avions néanmoins apporté une précision sur cette affaire dans notre numéro suivant (ASH nº 2087, du 2-10-98). D'où notre surprise à la réception de ce nouveau droit de réponse qui met en cause notre travail de journaliste en parlant d' « information orientée », sans toutefois apporter de nouvelles précisions. Enfin, pourquoi une telle démarche de la part d'une association qui répète à l'envie qu'elle « n'entend pas faire de commentaires particuliers »   ? La rédaction.

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