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Aides souligne l'impact positif des traitements de substitution

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81 % des personnes en traitement de substitution à l'usage de drogue considèrent que cela a « un effet positif dans leur vie ». C'est ce qui ressort de l'enquête réalisée, en juillet dernier, par la fédération nationale Aides (1) auprès de 495 personnes reçues dans ses comités. Une étude rendue publique lors des XIe assises nationales de l'organisation qui ont eu lieu, du 2 au 4 octobre, à Bombannes (Gironde). Premier constat : dans la majorité des cas, ce sont les personnes elles-mêmes qui ont demandé à bénéficier du traitement, le plus souvent parce qu'elles en avaient « marre des galères liées à la drogue » (plus de la moitié se droguent depuis plus de huit ans).50 % d'entre elles avaient déjà effectué un ou plusieurs sevrages. Autre observation : la prise en charge des problèmes de santé s'améliore avec la substitution. Ainsi, 70 % des personnes interrogées disent avoir été aidées ou conseillées dans ce domaine et 60 % déclarent s'occuper mieux de leur santé depuis le début du traitement. De fait, près de sept sur dix sont suivies par un médecin généraliste pour la prescription de la substitution et neuf sur dix ont fait les tests de dépistage pour le VIH et les hépatites B et C (2). Parallèlement, il apparaît que les problèmes de précarité et les difficultés sociales, qui sont généralement le lot des usagers de drogue, trouvent « une amorce de réponse » avec la mise en place du traitement. En effet, dans de nombreux cas, la substitution a été le moyen d'accéder à l'ouverture des droits sociaux et aux prestations telles que le RMI et l'allocation adulte handicapé. Sachant que 60 % des personnes interrogées indiquent avoir été aidées par une association pour la mise en œuvre de leurs droits. Enfin, note Aides, les personnes en traitement de substitution qui bénéficient d'une prise en charge globale dans un centre de soins, sont mieux insérées socialement que celles suivies en ville.

Notes

(1)  Aides : 23, rue du Château-Landon - 75010 Paris - Tél. 01 53 26 26 26.

(2)  37 % déclarent être séropositives au VIH, 60 % à l'hépatite B et 30 % à l'hépatite C.

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