15 000 jeunes sont convoqués à la première journée d'appel de préparation à la défense, le 3 octobre prochain (1). Les journées suivantes seront organisées à raison de 40 samedis par an et, parfois, le mercredi. Au total, ce sont 800 000 jeunes qui seront concernés chaque année.
Lors de cette journée, les jeunes sont soumis à des tests de vérification des acquis fondamentaux de la langue française.
Une convention, signée le 23 septembre, vise à mettre en place un partenariat entre les ministères de la solidarité, de l'enseignement scolaire et de la défense afin que les jeunes « détectés » en grande difficulté à cette occasion, ainsi que ceux identifiés comme étant en situation d'échec professionnel ou en voie d'exclusion, soient pris en charge.
L'objectif est de leur proposer « un processus de rattrapage accéléré et individualisé » s'appuyant sur les réseaux existants. A l'issue des tests et dès la fin de la journée d'appel et de préparation, les jeunes ainsi repérés seront reçus individuellement par un responsable de la direction du service national et se verront proposer la démarche. Avec leur accord, leurs coordonnées seront communiquées, sous huit jours, à la mission locale ou PAIO de leur domicile, qui pourra notamment les intégrer au programme TRACE.
Pour sa part, Ségolène Royal, ministre déléguée à l'enseignement scolaire, s'est engagée à conforter les classes « mission-insertion », à mobiliser les aides-éducateurs, les instituteurs à la retraite volontaires et les centres ressources multimédia des collèges.
Quant au suivi, il sera assuré par un comité départemental présidé par le préfet et par une commission nationale chargée d'évaluer et d'améliorer l'efficacité du dispositif.
(1) Voir ASH n° 2033 du 22-08-97 et n° 2045 du14-11-97.