Concernant le passage aux 35 heures, « il n'existe aucune solution idéale, universelle et prête à l'emploi pour l'aborder. Il est donc indispensable de prendre toute la mesure de ses difficultés et de ses enjeux », estime le Syndicat général des organismes privés sanitaires et sociaux à but non lucratif (1) après la séance de négociations, du 21 septembre, sur la réduction du temps de travail (2) dans le champ de la convention collective du 15 mars 1966. Pour l'organisation patronale, cela implique, notamment, de réfléchir à une « nécessaire rénovation des conventions collectives » . Autre réaction : celle de la CFDT Santé-sociaux (3) qui se déclare satisfaite des trois niveaux de négociations retenus (branche, convention collective, entreprise) ainsi que de la méthodologie. Et elle annonce qu'un groupe de travail est mis en place, au sein de la commission nationale paritaire de la CC 66, afin de préciser ce qui relève du temps de travail effectif. Cela en vue de la séance du 28 octobre. En revanche, pour l'Union fédérale de l'action sociale CGT (4), « les employeurs ont tenté d'imposer aux organisations syndicales de salariés l'application de leurs visées sur la réduction du temps de travail ». Et elle « met en garde les personnels contre le réel danger de remise en cause généralisée des garanties conventionnelles ».
(1) SOP : 9, rue des Petits-Hôtels - 75010 Paris - Tél. 01 42 46 35 96.
(2) Voir ASH n° 2084 du 11-09-98.
(3) CFDT Santé-sociaux : 47/49, av. Simon-Bolivar - 75950 Paris cedex 19 - Tél. 01 40 40 85 00.
(4) UFAS CGT : Case 538 - 93515 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 20 89.