Suite à l'adoption, le 9 septembre, en conseil des ministres, du projet de loi de finances pour 1999 (1), le syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ-FEN-UNSA ) (2) « prend acte » de la hausse (+ 6,4 %) des crédits et de la création de 150 emplois pour la PJJ. Mais il estime que ces moyens « restent modestes » et il réclame « un recrutement exceptionnel » d'éducateurs afin de répondre « aux ambitions affichées par le plan gouvernemental de lutte contre la délinquance des mineurs » (3).
De son côté, la CFDT Justice (4) doute que l'augmentation, certes « non négligeable », du budget du ministère de la Justice puisse suffire à financer ses objectifs. La création de deux foyers d'hébergement (soit 36 places), de 10 classes-relais et de 75 places en familles d'accueil « est loin de répondre aux besoins » de prise en charge, indique-t-elle. Tandis qu'elle se demande si la création de 344 emplois dans l'administration pénitentiaire « est à la mesure d'une politique visant à améliorer[...] le suivi éducatif des mineurs incarcérés ainsi que la mise en place de mesures alternatives à l'incarcération ».
(1) Voir ce numéro.
(2) SPJJ-FEN-UNSA : 48, rue La Bruyère - 75440 Paris cedex 09 - Tél. 01 40 16 78 13.
(3) Voir ASH n° 2075 du 12-06-98.
(4) CFDT Justice : 47/49, avenue Simon-Bolivar - 75019 Paris - Tél. 01 42 38 64 10.