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Nouvelles précisions sur les emplois-jeunes dans l'Education nationale

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Le ministère de l'Education nationale vient d'apporter de nouvelles précisions au sujet des emplois-jeunes recrutés dans des établissements d'enseignement supérieur et les établissements publics locaux d'enseignement  (EPLE)   (1).

Ainsi, est-il expliqué, les premiers, dénommés auxiliaires de vie universitaire, peuvent avoir pour tâches l'accueil et l'assistance, par exemple, des étudiants handicapés, des étudiants étrangers ou des publics en formation continue. Des missions de sécurisation des locaux et installations peuvent leur être proposées ou bien encore l'aide à l'organisation de manifestations culturelles. Quant au recrutement, insiste le ministère, il doit être principalement dirigé vers les jeunes non titulaires du baccalauréat.

Concernant les emplois-jeunes dans les EPLE, le ministère, en complément de sa circulaire du début d'année  (2), précise les particularités de l'emploi des aides-éducateurs. Ces emplois-jeunes bénéficient de sept semaines de congés par an allouées pendant les périodes de congés scolaires. Sont, de plus, particulièrement détaillées les relations entre l'Education nationale et les associations ou les collectivités locales. Ainsi, les aides-éducateurs ne peuvent être mis à la disposition des collectivités que dans la mesure où il s'agit d'une activité susceptible de figurer dans un projet d'école ou d'établissement et en veillant à ce que cela ne produise aucun effet de substitution, en particulier dans les centres aérés et les colonies de vacances, vis-à-vis du personnel salarié. Et, a contrario, « il est exclu que d'autres bénéficiaires d'emplois-jeunes, recrutés [...] par des collectivités locales ou des associations, interviennent comme aides-éducateurs », souligne le ministère. En revanche, l'implantation d'agents locaux de médiation dans les transports scolaires, entre les transports urbains et les bâtiments scolaires, et sous la direction des collectivités locales peut être acceptée. Ou encore, la mise à disposition d'auxiliaires d'intégration scolaire pour assister les enfants handicapés. Enfin, une partie des activités périscolaires, relevant également de la compétence des collectivités locales, peuvent s'effectuer en partie dans l'enceinte des écoles ou des établissements, conclut le ministère.

(2) Voir ASH n° 2055 du 23-01-98.

(Circulaires n° 98-147 du 16 juillet 1998 et n° 98-150 du 17 juillet 1998, B.O.E.N. n° 30 du 23-07-98)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2046 du 21-11-97.

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