Dans le cadre de la politique de relance des zones d'éducation prioritaire (ZEP), Ségolène Royal avait annoncé la mise en place de réseaux d'éducation prioritaire (1). Les modalités pratiques en sont précisées par la ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire dans une circulaire du 10 juillet.
Cette relance, avec la révision de la carte des ZEP, doit s'accompagner de la création de réseaux d'éducation prioritaire, et ce, dès la rentrée scolaire de septembre. Généralement, indique la ministre, chaque collège classé en ZEP, ou ayant vocation à l'être, devient tête de réseau avec les écoles qui en relèvent et éventuellement le lycée. Ces réseaux permettront d'abord la mise en commun de ressources afin d'éviter le cloisonnement de certaines ZEP et celui de certains établissements et écoles. Ils pourront également favoriser la division des « trop grosses » ZEP pour effectuer un meilleur travail de proximité. Et pour les établissements ne remplissant pas l'ensemble des conditions justifiant le classement ou le maintien en ZEP, l'inscription en réseau permettra d'apporter une réponse circonstanciée, en termes de moyens.
Le suivi de la mise en place des réseaux sera assuré par un comité académique de pilotage regroupant, autour du recteur et des inspecteurs d'académie, les directeurs des services départementaux de l'Education nationale, des représentants des corps d'inspection, et des représentants du personnel.
La création de ces réseaux s'appuiera sur un contrat de réussite, ajoute le ministère et fixera les objectifs pédagogiques pour trois ou quatre ans. Devant être lisible par tous, le contrat sera communiqué à chacun des acteurs des ZEP.
(1) Voir ASH n° 2054 du 16-01-98.