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Les priorités de l'action sociale des institutions ARRCO

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L'instauration d'un régime unique ARRCO au 1er janvier 1999 a lieu dans un contexte de réduction des ressources mises à la disposition des institutions pour mener leur action sociale dont le montant global sera ramené en 1999 à 1 495 millions de francs conformément aux dispositions de l'accord du 25 avril 1996, rappelle le conseil d'administration de l'ARRCO. Lequel porte à la connaissance des institutions ses réflexions sur l'évolution de l'action sociale et les invite à lui faire part, avant le 15 novembre, de leur avis sur les orientations ainsi proposées.

Les institutions auront à poursuivre leurs actions en faveur de la prévention des facteurs de risques de mauvais vieillissement (lutte contre l'isolement, actions particulières pour les nouveaux retraités titulaires de l'allocation de solidarité spécifique ou du RMI, développement de réseaux de bénévoles...), du soutien des personnes âgées à leur domicile (aide ménagère, développement d'une action sociale de proximité...), de l'accueil des personnes âgées dépendantes dans des établissements adaptés (renforcement du suivi des établissements dans lesquels les institutions ont un droit de réservation...). Elles devront, insiste l'ARRCO, « porter leurs efforts sur la pertinence et la qualité de leurs interventions directes et de celles qu'elles soutiennent en liaison avec les organismes partenaires ».

Quant aux actions en faveur des actifs, elles pourraient être orientées en priorité tant au plan des services que des aides en espèces, vers ceux vivant une «  situation difficile  », tels les veufs ou veuves avec ou sans enfants se trouvant en difficulté, les personnes endettées, les chômeurs de longue durée, plus particulièrement les chômeurs âgés, et les personnes assurant la charge de leur enfant handicapé. Les aides financières pourraient n'être attribuées «  qu'à titre exceptionnel et dans le cadre d'un plan d'accompagnement des intéressés ». Les institutions pourraient par ailleurs réfléchir à une action en direction des jeunes adultes, enfants des participants, qui rencontrent des difficultés pour entrer dans la vie professionnelle.

Enfin, précise encore l'ARRCO, les institutions pourraient s'organiser pour permettre à leurs services sociaux d'assurer auprès des retraités et des actifs un service d'écoute, d'information, de conseil et d'orientation vers la structure la mieux adaptée.

(Lettre ARRCO S n° 425 du 17 juillet 1998)

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