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Les orientations pour 1998 de la lutte contre le sida

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Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité fixe les priorités pour 1998 en matière de lutte contre le sida. Etant précisé que la prise en charge thérapeutique précoce après exposition au VIH (1) et la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues  (2) ont déjà été le sujet de textes en début d'année.

Concernant la prise en charge et l'accompagnement des personnes atteintes, le ministère explique que le dispositif spécifique d'aide à domicile doit faire l'objet d'une «  mise à plat globale  ». Des réunions interdépartementales ou interrégionales permettront d'harmoniser les outils de travail des différents partenaires dans l'objectif d'une meilleure gestion et analyse du dispositif tant au niveau départemental que national. L'ensemble des travaux réalisés sera présenté au Comité national de suivi pour validation et adaptation du dispositif, sans qu'aucune date soit fixée pour l'instant.

Autre priorité : l'insertion sociale et professionnelle des personnes atteintes. Un thème sur lequel les associations de lutte contre le sida sont de plus en plus sollicitées, indique le ministère. Lequel encourage la tenue d'une réunion interne aux services déconcentrés de l'emploi et de la solidarité, visant à mettre en regard ce que peuvent offrir les dispositifs de droit commun (à destination des publics précarisés ou relevant des directions départementales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle) et les demandes des personnes concernées. Cette rencontre permettant d'éviter une spécialisation des associations de lutte contre le sida, notamment dans le champ de l'insertion professionnelle, « non souhaitable sur le double plan éthique (problème de confidentialité des services de recherche d'emploi internes aux associations [...]) et opérationnel (intervenants en doublon)  ».

En matière de prévention, les actions en direction des personnes les plus fragiles face au VIH doivent devenir l'axe prioritaire 1998, indique l'administration. En raison de l'augmentation de la part du risque sexuel dans les modes de contamination, sont particulièrement concernés les partenaires sexuels des usagers de drogue et ces usagers eux-mêmes, les personnes peu conscientes du risque et « peu armées pour s'en prémunir (les femmes dans certaines circonstances, les jeunes filles, les jeunes hommes homosexuels)  », les hommes ayant des pratiques homosexuelles et les personnes atteintes. Sont également visés les usagers de drogue et les migrants.

Enfin, dans le domaine du dépistage et du diagnostic précoce, le ministère souhaite une organisation départementale ou régionale cohérente visant à agréer de nouvelles structures de dépistage après un examen approfondi des besoins non couverts et de la complémentarité avec le dispositif existant. Et les relations avec les établissements de santé doivent être développées.

(2) Voir ASH n° 2067 du 17-04-98.

(Circulaire DGS/DAS/DSS n° 98-382 du 25 juin 1998, B.O.M.E. S. n° 98/30 du 8-08-98)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2068 du 24-04-98.

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