« Si l'on s'en tient aux signalements adressés aux autorités, plus de 300 000 enfants sont chaque année victimes de violences », rappelait Elisabeth Guigou, à l'ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi relatif à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs. Et encore,« ce chiffre ne tient pas compte des violences cachées, de celles que les victimes ne veulent pas ou ne peuvent pas dénoncer ». Des violences qui« ont malheureusement souvent une origine familiale ou bien sont le fait des éducateurs » (J. O. A. N. (C. R.) n° 50 du 1-10-97).
C'est pourquoi, le gouvernement a jugé indispensable
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