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50 propositions pour rénover l'enseignement professionnel

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Le 9 juillet, le recteur Marois a remis à Claude Allègre 50 propositions sur l'enseignement professionnel et technologique. Ce rapport, rédigé à la demande du ministre de l'Education nationale, a donné lieu à plusieurs tables rondes et groupes de travail consacrés au partenariat, à l'alternance, aux formations et aux diplômes. Cette « première partie » devrait être complétée par les remarques des différents partenaires en vue d'aboutir à un rapport final à la rentrée. Parvenir à « une insertion professionnelle réussie », tel est l'objectif de ce « programme de travail » qui insiste, tout d'abord, sur la nécessité de changer l'image de l'enseignement professionnel, notamment par la mise en place d'une campagne nationale visant à « promouvoir les réussites » de ce secteur. Il juge également indispensable de réaffirmer « l'existence de trois voies en formation initiale : professionnelle, technologique et générale, d'égale dignité ». Mais le rapport estime aussi utile de mieux organiser le système éducatif avant l'orientation professionnelle et de poursuivre les efforts destinés à améliorer les conditions de vie et de travail dans l'enseignement supérieur et professionnel. « Les études dans les domaines professionnels et technologiques génèrent des coûts spécifiques élevés supportés par des élèves qui sont souvent, en moyenne, plus défavorisés socialement », souligne le recteur Marois, insistant sur la nécessité que des « aides particulières » leur soient apportées. Outre le renforcement du partenariat entre le monde de l'économie et le système éducatif, le document formule également des propositions afin d'optimiser le dispositif de certification et de formation. Il s'agit, entre autres, de rénover les diplômes de niveau V (CAP, BEP, bac professionnel), de bien prendre en compte l'enseignement professionnel dans la réforme universitaire et de permettre la reprise d'études durant la vie active. Par ailleurs, le recteur Marois incite les établissements à mieux préparer l'insertion professionnelle des jeunes, notamment ceux les plus en difficulté et plaide pour « une alternance de qualité ». A cet égard, il relève que de nombreux partenaires souhaitent une mise à plat du financement de l'apprentissage, en particulier du fonctionnement de la taxe d'apprentissage.

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