En 1997, la consommation médicale totale (1) a connu sa plus faible évolution depuis 1970, selon le rapport annuel de la commission des comptes nationaux de la santé, rendu public le 7 juillet. Présentant une évolution de + 1,7 % (contre + 2,8 % en 1996), elle s'est établie à 728,5 milliards de francs, soit 12 431 F par habitant. En revanche, a souligné la commission, la reprise de la consommation est très nette depuis le début de l'année 1998 et se poursuit à un rythme soutenu. Une tendance qui a poussé Martine Aubry à présenter un plan d'économies .
Les soins et les biens médicaux (2), poste majeur de la consommation médicale totale puisqu'il en représente 98 %, s'élèvent à 712,7 milliards de francs, soit 12 161 F par habitant, en progression en valeur de 1,7 % (contre 2,8 % en 1996 ). La consommation de services de médecine préventive a été évaluée, quant à elle, à 15,8 milliards de francs, soit seulement 269 F par habitant, en croissance de 3,6 %. Enfin, la dépense courante de santé (3), s'est élevée à 815,1 milliards de francs (contre 801,6 milliards en 1996). La part de la sécurité sociale dans la couverture de l'ensemble des dépenses de soins et de biens médicaux est demeurée stable par rapport à 1996, à 73,9 %, de même que celle des ménages, à 13,3 %.
(1) Elle représente la valeur des biens et services médicaux utilisés, sur le territoire métropolitain (par des résidents et des non-résidents), pour la satisfaction directe des besoins individuels.
(2) Soins hospitaliers et en sections médicalisées, soins ambulatoires, transports de malades, médicaments, prothèses.
(3) Outre la consommation médicale totale, elle intègre les indemnités journalières, la prévention collective, les subventions reçues par le système de santé, le fonctionnement de la recherche, de l'enseignement et de l'administration sanitaire.