Le régime de retraite complémentaire des cadres du privé (AGIRC) a enregistré, en 1997, un déficit net de 1,6 milliard de francs, après un solde négatif en 1996 de 1,7 milliard, selon les comptes définitifs publiés, le 25 juin, par cet organisme paritaire. Un déficit finalement moindre que les prévisions de février dernier (2,5 milliards) (1) qui tient compte de 2,2 milliards d'apports financiers et de 2,3 milliards de versements de l'ARRCO (régime complémentaire des non-cadres).
« La situation du régime est donc stabilisée », selon l'association, qui compte 2,9 millions de cotisants et 1,6 million de retraités. « Elle ne se dégrade pas ». Les raisons de cette amélioration tiennent aux accords d'avril 1996 mais également à l'augmentation des cotisations « qui s'est brusquement accélérée au quatrième trimestre 1997 ». Toutefois, la hausse des effectifs reste « très modeste » (1 %). Et un décalage demeure entre les charges du régime (68 milliards) en augmentation de 6,7 % et ses ressources (62 milliards) en hausse de 4,6 %.
Pour autant, les partenaires sociaux restent « vigilants » et « attendent confirmation des premiers effets de la reprise économique ».
(1) Voir ASH n° 2060 du 27-02-98.