Recevoir la newsletter

L'assemblée générale de l'UNAF arrête ses orientations

Article réservé aux abonnés

Quelques jours seulement après la conférence de la famille (1), l'Union nationale des associations familiales (UNAF)   (2), qui avait exprimé sa satisfaction à l'issue de cette réunion, a reçu Jacques Chirac, le 20 juin, à Perpignan, lors de son assemblée générale. A cette occasion, celui-ci a implicitement critiqué la politique familiale du gouvernement en parlant de « politique en trompe-l'œil ». « La politique familiale ne saurait être de droite ou de gauche. Elle doit être familiale. Elle n'existe pas quand elle a pour effet de diminuer le revenu relatif des familles », a ajouté le chef de l'Etat qui a souligné, par ailleurs, le rôle central de la famille dans la lutte contre l'exclusion et plaidé pour une meilleure égalité hommes/femmes, notamment en termes de salaires. De son côté, Hubert Brin, réélu président de l'UNAF à la suite d'un renouvellement partiel de son conseil d'administration, a présenté les principales orientations des associations familiales, insistant, en particulier, sur la nécessité d'aider davantage les jeunes adultes et de permettre de concilier vies familiale et professionnelle. Il a souhaité entre autres que l'allocation parentale d'éducation soit aménagée et que chacun des deux parents puisse en bénéficier « pour des temps plus longs ».

Mais surtout, ce rassemblement a été l'occasion, pour l'UNAF, d'adopter, à une large majorité, un texte où elle précise sa position à l'égard de la proposition de loi parlementaire relative au pacte civil de solidarité (un nouveau contrat d'union pour les personnes non mariées)   (3) qui devrait être examinée, à l'automne, par les députés. Si l'union « reconnaît la nécessité de mieux garantir la protection de chacun lors des ruptures de la vie commune hors mariage », elle refuse « toute assimilation [de ce pacte] avec le mariage, notamment par l'intervention d'un officier d'état civil ». De même, elle rejette « toute ouverture de droit à l'adoption et aux procréations médicalement assistées en ce qui concerne les couples homosexuels, parce qu'un enfant a droit à un père et une mère » et « toute assimilation aux règles spécifiquement familiales dans le droit social, fiscal ou successoral ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2076 du 19-06-98.

(2)  UNAF : 28, place Saint-Georges - 75009 Paris - Tél. 01 49 95 36 00.

(3)  Voir ASH n° 2074 du 5-06-98.

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur