... comme le bureau de l'ASE, à Paris

Après une première journée de grève, organisée le 18 juin, le Syndicat des services publics parisiens CFDT (1) a décidé d'appeler les personnels du bureau d'aide sociale à l'enfance  (ASE) de la capitale à cesser, à nouveau, le travail, le 26 juin. Il entend ainsi dénoncer les difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux, en particulier la faiblesse chronique de leurs effectifs. « Actuellement, 5 300 enfants sont placés à l'ASE de Paris alors que nous ne sommes que 55 professionnels, éducateurs spécialisés et assistants de service social. Conséquence : seuls 30 %des enfants placés sont effectivement suivis » , proteste l'organisation. Celle-ci déplore, également, le manque d'établissements adaptés à Paris ou en proche banlieue. Ce qui les oblige à placer de nombreux enfants en grande banlieue ou en province. « Ce service est sinistré », martèle le syndicat qui réclame des mesures d'urgence, notamment le « renforcement massif » des effectifs et des moyens, l'amélioration de « la qualité du service rendu à des familles particulièrement fragilisées » et une « vraie prise en compte des besoins sociaux par les élus parisiens ».