« Les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur habitant des quartiers dits en difficulté » rencontrent des problèmes particuliers d'accès à l'emploi (absence de réseau relationnel, discrimination à l'embauche notamment pour les jeunes issus de l'immigration). Forte de ce constat tiré de son expérience de terrain, l'Association pour faci- liter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés (AFIJ) (1) a mis en place, entre septembre 1997 et avril 1998, des opérations « Jeunes diplômés des quartiers en difficulté » (JDQD). Elle dresse aujourd'hui un bilan positif de ces actions tests qui ont concerné 537 jeunes à Tours, à Marseille et dans le Var. Celles-ci ont tout d'abord validé l'hypothèse d'un « public de plus en plus nombreux de jeunes diplômés » dans ces zones sensibles. Lesquels, à leur entrée dans le dispositif proposé par l'AFIJ, accumulent effectivement les obstacles à l'insertion professionnelle : un niveau moyen de diplôme inférieur à celui de l'ensemble des jeunes diplômés, une faible mobilité et, pour le quart d'entre eux, le chômage depuis plus d'un an. Par ailleurs, l'association juge la méthode de travail
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