Réactiver une « hostilité historique » entre deux champs. C'est l'impression que ressent Roger Weyl, lorsque à la suite de la réforme des annexes XXIV, il crée, en 1991, un service d'éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) (1). Ce directeur de centre de rééducation mesure alors à quel point « la communication entre enseignants et professionnels de la santé ou de l'éducation spécialisée n'est pas toujours chose aisée », pour des raisons « d'ordre culturel » (2). Pourtant, l'objectif, d'ailleurs réaffirmé comme priorité nationale dans la réforme, est bien le maintien en milieu ordinaire des enfants et adolescents handicapés, déficients intellectuels ou présentant des troubles de la stabilité.
De fait, l'éducation scolaire et l'éducation spécialisée, bien que toutes deux chargées de l'enfant, sont encore le plus souve
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?