Le Syndicat national des cadres du secteur sanitaire et social CFE-CGC (1) indique qu'il est « prêt à négocier et soutenir le passage aux 35 heures » (2). Mais celui-ci doit aussi permettre de renforcer la sécurité et la qualité des prestations des établissements, prévient l'organisation. Ce qui suppose pour elle qu'il s'accompagne de la création d'emplois et de leur évaluation au cours des négociations qui vont s'ouvrir, d'une réflexion sur l'organisation du travail, de la promotion du dialogue social.
De son côté, l'Union fédérale de l'action sociale CGT (UFAS CGT) (3) souhaite que cette loi « soit une véritable loi d'avancée sociale, créatrice d'emplois ». Mais « elle n'implique, en aucune manière, des pertes de rémunération » et n'appelle « ni à une flexibilité ni à une annualisation » du temps de travail. Une mise en garde qu'elle devrait rappeler lors de la journée nationale d'actions du 4 juin, de la fédération CGT de la santé et de l'action sociale.
(1) SNCSSS CFE-CGC : 39, rue Victor-Massé - 75009 Paris - Tél. 01 48 78 49 49.
(2) Voir ASH n° 2072 du 22-05-98.
(3) UFAS CGT : case 538 - 95515 Montreuil cedex - Tél. 01 48 18 20 89.