Lors de son assemblée générale du 28 avril, l'association Espoir (1) a adopté une motion destinée à « attirer l'attention du gouvernement et des parlementaires » sur « deux éléments très préoccupants » du projet de loi d'orientation relatif à la lutte contre les exclusions. Concernant les centres d'adaptation à la vie active (CAVA), à propos desquels l'association avait récemment lancé une pétition (2), elle rappelle à Martine Aubry son engagement à régler de façon « durable et réaliste » la situation de ces structures dépourvues de statut juridique clair. Et réclame le dépôt d'un amendement gouvernemental en ce sens, dans le cadre de la discussion menée actuellement à l'Assemblée nationale. Par ailleurs, l'association s'élève contre « la distinction » faite, dans le projet de loi, entre les secteurs marchand et non-marchand . Ce qui, estime-t-elle, « remet complètement en question l'existence et le fonctionnement de structures comme les nôtres ». Aussi demande-t-elle au gouvernement de « prendre clairement ses responsabilités » pour défendre la « logique à la fois économique et sociale dans laquelle s'inscrivent, depuis leur création, les initiatives prises par des associations pour éviter la marginalisation et l'exclusion des publics fragiles et peu qualifiés ».
(1) Association Espoir : 78 a, avenue de la République - BP 148 - 68003 Colmar cedex - Tél. 03 89 41 50 93.
(2) Voir ASH n° 2061 du 6-03-98.