Les lieux d'accueil de jour pour personnes en difficulté, qui se sont multipliés depuis le début des années 90, représentent un point de rencontre naturel entre les secteurs sanitaire et social. Pourtant, l'articulation de ces derniers « ne va pas sans difficultés et sans contradictions », remarque le groupe de travail sur l'accueil de jour des personnes exclues, constitué au sein du Comité national de l'accueil des personnes en difficulté, qui a réfléchi, l'an dernier, à cette question. Des rencontres informelles dont la direction de l'action sociale publie aujourd'hui le compte-rendu (1). Principale conclusion : si le développement de permanences sanitaires dans les lieux d'accueil de jour paraît indispensable, il ne doit pas déboucher sur la création de centres de soins « réservés » aux exclus. Ainsi, souligne le document, la médecine mise en œuvre dans ces lieux doit être « surtout transitionnelle ». C'est-à-dire passer le relais, le plus souvent possible, aux structures de santé de droit commun. Pour 1998, le groupe de travail a entamé une réflexion sur le thème des squats.
(1) L'articulation du sanitaire et du social dans les lieux d'accueil de jour - Disponible gratuitement à la DAS auprès de Claudette Zimmermann : Bureau DSF1 - 75696 Paris cedex 14 - Tél. 01 44 36 95 67.