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... et sur la professionnalisation

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Appelant à la mise en place très rapide du dispositif de professionnalisation des emplois-jeunes, la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle  (DGEFP) revient sur cette notion en détaillant le contenu de la fiche n° 3 de la circulaire du 24 octobre 1997 (1).

Elle définit notamment les conditions de mise en place et de fonctionnement de la plate-forme régionale de professionnalisation dont l'objectif essentiel est d'assurer une fonction d'appui permanent aux porteurs de projets et pilotes locaux. Constituée à l'initiative du préfet de région, en concertation avec le service public de l'emploi régional, les partenaires sociaux et le conseil régional, elle regroupe des experts et des personnalités qualifiées et associe les représentants des ministères impliqués localement dans la mise en œuvre du programme. Un chargé de mission  - à mi-temps ou à temps plein selon la taille de la région - sera mis à sa disposition. «  L'Association pour la formation professionnelle des adultes [AFPA] compte tenu de ses compétences a vocation à assurer un tel service, dans le cadre de la commande publique nationale », signale la circulaire. Sachant que « lorsqu'un autre opérateur est désigné, le coût de son intervention sera imputé sur les crédits d'ingénierie disponibles au niveau régional ». Dans le cadre du fonctionnement de la plate-forme, indique encore la DGEFP, pour les éventuelles missions ponctuelles d'expertise ou d'appui, il pourra également être fait appel aux compétences internes de l'AFPA dans le cadre de sa commande publique, ou à celles d'autres départements ministériels ou de consultants privés.

S'agissant de la professionnalisation des jeunes, indique par ailleurs l'administration centrale, il convient « prioritairement de mettre en place les principaux outils de construction d'une démarche de professionnalisation », à savoir les prestations d'orientation et d'identification des compétences assurées par l'ANPE ou l'AFPA et prescrites par l'ANPE, ainsi que les actions de formation continue qui relèvent de l'employeur. Il faut en outre construire « les partenariats nécessaires », notamment avec les conseils régionaux, et « développer la validation des acquis  ». Sur ce point, estime la direction générale, il conviendra de mettre à profit le programme pour évoluer vers un système de validation plus ouvert, prenant notamment en compte les acquis de l'expérience et permettant la mise en place de procédures de validation intermédiaires.

(Circulaire DGEFP n° 98/17 du 16 avril 1998, à paraître au B.O.T.R.)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2043 du 31-10-97.

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