« Le gouvernement veut-il vraiment garantir une politique de maintien à domicile pour les familles, les personnes âgées ou handicapées ? Veut-il durablement favoriser le développement des emplois de service à domicile ? », s'interroge le Comité français des services d'aide à domicile (Cofsad) (1), rappelant que les réseaux associatifs sont « les relais locaux d'une action solidaire nationale à l'égard de tous les publics qui ont des difficultés dans leur vie quotidienne ». Alors que les résultats définitifs de la mission confiée à Véronique Hespel, inspecteur général des finances, et à Michel Thierry, inspecteur général des affaires sociales, ne devraient être rendus publics que vers l'été (2), l'organisation s'impatiente et demande au gouvernement d'engager « rapidement » la concertation. Elle réclame notamment que celui-ci « assure en toute urgence la pérennité économique » des structures associatives d'aide à domicile, menacées, selon elle, par les dernières mesures prises dans le cadre de la loi de finances 1998, et qu'il garantisse « une réelle liberté de choix pour les personnes et les familles ». Par ailleurs, outre la parité entre les systèmes d'exonération de charges et de déductions fiscales, le Cofsad revendique « une véritable qualification professionnelle des métiers de l'aide à domicile ». Enfin, il demande au gouvernement d'inciter les partenaires sociaux à mettre en place un dispositif conventionnel commun et de reconnaître des modalités de financement tenant compte de la réalité des situations et des investissements réalisés en matière de formation professionnelle et de qualité de service. »
(1) Le Cofsad réunit la FNAAP/CSF, la FNAAMFD, la FNAFAD, la FNADAR, l'UNADMR, l'UNAGAF et l'UNASSAD - Secrétariat administratif : FNAAMFD - 80, rue de la Roquette - 75011 Paris - Tél. 01 49 23 75 50.
(2) Voir ASH n° 2068 du 24-04-98.