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Précisions sur les agents locaux de médiation sociale

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Dans le cadre du dispositif « nouveaux emplois-nouveaux services »   (1), 35 000 postes au total vont être créés dans le domaine de la sécurité, rappellent Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur et Alain Richard, ministre de la Défense, dans une circulaire. Outre les 20 000 adjoints de sécurité placés au côté des forces de l'ordre et soumis à un régime spécifique (2), quelque 15 000 agents locaux de médiation sociale seront recrutés, à terme, comme emplois-jeunes par « les partenaires locaux de l'Etat » (collectivités locales, bailleurs sociaux, associations...), dans le cadre des contrats locaux de sécurité (3). Les missions et les conditions de recrutement de ces emplois-jeunes sont précisées.

Bien que liées à « la sécurité et à la tranquillité publiques », les missions de ces agents locaux de médiation sociale doivent se distinguer de celles incombant à la police nationale, la gendarmerie ou aux polices municipales. Elles ne pourront comporter aucun aspect répressif et les jeunes ne seront pas armés. En fait, trois « grands types » de missions pourront leur être confiées : «  l'animation préventive, le dialogue [et] la présence dissuasive  ».

Par ailleurs, les agences locales pour l'emploi, auprès desquelles les employeurs doivent déposer les offres d'emploi, pourront apporter à ces derniers « l'appui nécessaire en matière [...] de sélection des jeunes ». Et le recrutement devra refléter, « le plus fidèlement possible, la diversité des villes et des quartiers sensibles où ils seront amenés à exercer leurs missions », insistent les ministres. Les candidats devront présenter « toutes les garanties morales  » pour le bon accomplissement de leur tâche. A ce titre, les préfets peuvent proposer aux employeurs potentiels la création d'une commission spécifique de recrutement, à laquelle seraient associés les services de police et de gendarmerie.

Enfin, expliquent les deux ministres, les conventions que les préfets sont appelés à signer avec les employeurs dans le cadre du dispositif  « emploi-jeunes » et les cahiers des charges qui les accompagnent devront indiquer de « manière détaillée », l'activité créée, les missions confiées, mais aussi le niveau d'encadrement des emplois-jeunes par des agents titulaires de l'organisme employeur nominativement désignés ou encore le contenu de la formation préalable et de la formation continue des jeunes.

(Circulaire NOR/INT/K/97/00213C du 15 décembre 1997, B.O.M.I. n° 97-4,4e trimestre 1997)
Notes

(1)  Voir ASH n° 2043 du 31-10-97 du 14-11-97.

(2)  Voir ASH n° 2046 du 21-11-97.

(3)  Voir ASH n° 2043 du 31-10-97.

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