Les contrats locaux pour l'accueil et l'intégration des populations immigrées (ex- « contrats d'agglomération » (1) ) sont conclus, pour trois ans, entre l'Etat et les collectivités territoriales qui reçoivent des populations étrangères arrivant en France ou récemment arrivées (familles rejoignantes, conjoints de Français, familles de réfugiés).
Comme l'an dernier, les priorités fixées par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité visent, pour 1998, à développer les actions d'apprentissage du français, de médiation et d'intervention de femmes relais et à assurer l'intégration des enfants et des jeunes étrangers, notamment par l'accompagnement scolaire et le parrainage. Le ministère souligne « que les contrats locaux pour l'accueil et l'intégration n'ont pas vocation à financer les actions de prévention de la délinquance et de lutte contre la toxicomanie, ni les actions d'animation mises en œuvre par les équipements sociaux ».
Une dizaine de contrats nouveaux (contre une vingtaine l'année dernière) pourront être engagés cette année, précise le ministère. Seront retenues prioritairement les candidatures des communes caractérisées par la présence d'une population étrangère récente extra-communautaire présentant des difficultés d'intégration. Les dossiers nouveaux doivent parvenir complets au ministère au plus tard le 30 avril.
(1) Voir ASH n° 2014 du 14-03-97.