« L'ordonnance de 1945 n'est pas un texte intangible[...] mais je crois que ses principes généraux [...]demeurent pertinents », a réaffirmé Elisabeth Guigou qui intervenait, le 24 mars, devant le Conseil économique et social, avant l'adoption, par celui-ci, d'un avis sur la protection de l'enfance et de la jeunesse (1). Rappelant qu'elle présenterait « dans les prochaines semaines » ses orientations sur la délinquance juvénile, la ministre de la Justice a redit son opposition à l'abaissement de l'âge de la majorité pénale ainsi qu'à la suspension des allocations familiales « afférentes » au mineur délinquant. Enfin, elle s'est prononcée, une nouvelle fois, en faveur du traitement rapide des infractions commises par les mineurs et pour l'élaboration, par la PJJ, de prises en charge éducatives permettant « une plus grande présence auprès des jeunes les plus difficiles ».
(1) Voir ce numéro.