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Lutte contre les exclusions : la FNARS précise ses propositions...

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Si l'orientation du programme de prévention et de lutte contre les exclusions (1) apparaît plutôt « positive », « de multiples compléments ou corrections sont indispensables », rappelle la Fédération nationale des associations de réadaptation sociale (FNARS) (2), dans un document adressé au gouvernement, aux élus et aux partenaires sociaux, où elle précise ses propositions en la matière. Ainsi, les moyens prévus pour les centres d'hébergement et de réadaptation sociale se révèlent « très insuffisants » et la législation les concernant « doit être améliorée ». De même, les ateliers protégés et les centres d'adaptation à la vie active « doivent être pris en compte dans le programme d'insertion par l'activité économique ». Quant à l'action sociale en général, il faut qu'elle soit « mieux soutenue ». Plus globalement, souligne la FNARS, plusieurs « lacunes majeures » restent à combler dans le programme présenté par Martine Aubry, notamment la généralisation du dispositif TRACE et l'implication « réelle » de l'Etat et du monde de l'entreprise. En outre, la fédération juge nécessaire d' « amplifier » l'effort budgétaire annoncé.

Par ailleurs, la FNARS entend plaider pour une réforme des minima sociaux articulée autour de quelques grands principes. En premier lieu, affirme-t-elle, personne ne doit vivre avec des ressources inférieures au seuil de pauvreté, sachant qu'une fois ce rattrapage réalisé, les allocations doivent suivre l'évolution la plus favorable (celle du seuil de pauvreté ou du SMIC). De plus, cette revalorisation doit « s'accompagner d'une simplification du système et rendre possible l'unification des divers minima ». Deuxième idée : les droits annexes (allocation logement,  aide médicale, supplément pour enfant à charge...) doivent être attribués en fonction du niveau de ressources et non plus de tels ou tels minima, comme c'est le cas actuellement. Enfin, estime la FNARS, les jeunes, comme les adultes, ont le droit de ne pas vivre au-dessous du seuil de pauvreté et d'entrer dans un parcours d'insertion sociale et professionnelle (3). Ce qui, selon elle, « entraîne une obligation, pour la société, de leur proposer une formation, un emploi ou une activité d'utilité sociale et, dans tous les cas, de leur garantir un revenu ».

Notes

(1)  Voir ASH n° 2061 du 6-03-98.

(2)  FNARS : 76, rue du Faubourg-Saint-Denis - 75010 Paris - Tél. 01 45 23 39 09.

(3)  Sur le RMI-jeunes, voir ASH n° 2062 du 13-03-98.

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