A l'occasion de la journée internationale des femmes, le Journal officiel du 8 mars publie une circulaire du Premier ministre appelant ministres et secrétaires d'Etat à « recourir aux appellations féminines pour les noms de métier, de fonction, de grade ou de titre ». Celles-ci seront requises « dès lors qu'il s'agit de termes dont le féminin est par ailleurs d'usage courant (par exemple, la secrétaire générale, la directrice, la conseillère) ». Lionel Jospin invite donc les intéressés à diffuser cette pratique dans les services placés sous leur autorité et à l'appliquer dans les textes soumis à leur signature.
Parallèlement, « pour accélérer l'évolution en cours », il a, par ailleurs, demandé à la commission générale de terminologie et de néologie de mener une étude « qui, à la lumière des pratiques passées et des usages en vigueur dans d'autres pays francophones, fera le point sur l'état de la question ». Elle devra lui être remise dans le courant du second semestre 1998. En liaison avec ces travaux, l'Institut national de la langue française établira un guide pour les usagers « qui recensera les termes utilisés dans les pays francophones et contiendra les recommandations concernant les formes féminines les mieux adaptées à nos usages ».