Le 7 mars, à l'occasion de la journée internationale des femmes, la Coordination des associations pour le droit à la contraception et l'avortement (CADAC) (1) a réclamé à nouveau, dans un « manifeste-pétition », un meilleur remboursement de la contraception, notamment la prise en charge des pilules microdosées par la sécurité sociale. Elle demande également la création de nouveaux centres d'interruption volontaire de grossesse (CIVG) et de « nouvelles dispositions » concernant l'avortement (suppression du caractère obligatoire de l'entretien préalable et de l'autorisation parentale pour les mineures). Des revendications exprimées, au lendemain de l'annonce par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, d'une « prochaine » campagne d'information sur la contraception auprès des adolescents, sans toutefois plus de précision. Par ailleurs, celui-ci a indiqué attendre les conclusions de l'Agence du médicament pour réexaminer « le cas échéant » les conditions d'une éventuelle prise en charge par la sécurité sociale des pilules de troisième génération. En outre, une mission de réflexion sur le fonctionnement des CIVG est confiée au professeur Nisand, chef du service gynéco-obstétrique du syndicat interhospitalier de la communauté urbaine de Strasbourg.
(1) CADAC : 21 ter, rue Voltaire - 75011 Paris - Tél. 01 43 56 36 48.